Comment gérer la guerre en Ukraine

Publié le par Ecole EF Nice

Comment ces pays gèrent la guerre en Ukraine
 

https://www.merkur.de/bayern/regensburg/polizei-weiden-oberpfalz-bayern-ukraine-flagge-hakenkreuz-91442848.html 


 

Au vu des ces événements:

Les événements remontent un peu plus loin dans le passé. L’Ukraine se situe entre la Pologne, la Slovaquie, la Roumanie et la Hongrie. Jusqu'en 1991 l'Ukraine faisait partie de l'Union soviétique. Les 3 autres partis de l’Union sovietique sont : l’Estonie, la Lituanie et la Lettonie qui sont devenus membres de l’OTAN. Après la guerre a commencé, l'Ukraine a demandé à devenir membre dans l’institution aussi.

Une grande partie de l’Ukraine a exprimé le désir de devenir membre pendant des années. En 2013 il y avait des protestations à cause de ça qui ont mené même à des morts. Depuis ce moment-là, il y a un conflit entre la Russie et l’Ukraine. 

 

Mais pourquoi la Russie ne veut pas que l’Ukraine devienne membre de l’OTAN?

Selon Putin, avec l’extension de l’est, l’OTAN voudrait rompre des anciens accords. L’OTAN a été fondé, après la guerre froide, l’ouest voulait se protéger contre l’Union sovietique et ses alliés. La plus importante clause du contrat est le cas d’alliance, qui veut dire que s’il y a une attaque sur un membre, c’est une préoccupation pour tous les membres de l'OTAN. Avec le “Pacte De Varsovie” l’Union sovietique a constitué un contrat d'une façon similaire. Postérieurement, quand l’Union sovietique s’est divisée, d'une même manière, le Pacte de Varsovie s’est dessoudé. Puis, c’est ainsi que l’OTAN s’est élargie. Cela a eu un énorme impact sur la Russie.

La Russie se sent menacée. Selon Putin, une promesse faite il y a 30 ans a été rompue. Cependant, il n'y a pas de preuves. Il semble désespéré.

 

https://www.derstandard.de/story/2000133913218/schnell-erklaert-wieso-russland-die-nato-als-bedrohung-sieht

https://www.tagesschau.de/ausland/nato-russland-osterweiterung-ukraine-101.html

https://www1.wdr.de/nachrichten/ukraine-konflikt-108.html

  

 

  

 

Allemagne:

L'Allemagne a pris des mesures pour non seulement aider les Ukraines en guerre, mais aussi pour tenir tête à la Russie. Malgré les problèmes que cela entraîne, on tente d' envoyer un signal de paix. Néanmoins les problèmes sont graves.

L'Allemagne est dépendante du gaz russe.

Depuis 1973, l'Allemagne reçoit gaz de la Russie. Jusqu’avant ce gel, l'Allemagne a utilisé 50% de ses besoins en gaz. Seulement 5% du gaz vient directement d’Allemagne. Ça montre l’immense dépendance qui existe. 

C’est pourquoi l'Allemagne a le but d'arrêter l'exportation de gaz. 

A cause de la guerre, il y a des interruptions à la production qui provoquent une augmentation considérable des prix.   

Pourtant, ce n’est pas seulement le gaz qui est devenu plus cher. Aussi le diesel, qui occupe 15% du besoin, est plus cher. Alors à cause de la pénurie, il y a une augmentation du prix, qui est encore plus sérieux. Sur les quelque 48,54 millions de voitures immatriculées en Allemagne, 14,8 millions sont équipées d’un moteur diesel. En fait, ça concerne la majorité des Allemands. De plus, il y a l’augmentation des prix des denrées alimentaires causée par le corona. Il s’agit d’un fardeau supplémentaire pour les personnes socialement défavorisées.

Ces problèmes montrent qu’un arrêt aurait des problèmes encore plus grands.C’est aussi pourquoi un arrêt n'est pas encore arrivé. A cause de ces mesures, qui n’ont pas encore été prises, l’Allemagne est critiquée.

 

https://de.statista.com/statistik/daten/studie/4270/umfrage/pkw-bestand-in-deutschland-nach-kraftstoffarten/










 

Brésil:

Les Brésiliens s'intéressent à la guerre en Ukraine. Selon une étude mise en place par l’institut de recherche IPSOS, la majorité du peuple brésilien se renseigne fréquemment sur le sujet (75%) et croit que la guerre est une menace à l'échelle mondiale (81%). D’ailleurs, 73% affirment qu’ils ne souhaitent pas que le Brésil soit activement impliqué dans le conflit.

Indépendamment des opinions des gens, les conséquences du conflit sur le plan économique sont inévitables. Bien qu’il y ait certains bénéfices pour le Brésil surtout au niveau des exportations des commodities, les préjudices qui découlent de cet affrontement sont importants.

Selon Silmão Silber, professeur de l’université de São Paulo, l’agro industrie brésilienne sera le secteur le plus bénéficié par la guerre. La raison de ce phénomène, explique-t-il, c'est que comme les exportations des grains de l'Ukraine et de la Russie ont cessé, ou sensiblement chutées, et la demande n’a fait qu’augmenter, les autres pays ont dû trouver un autre fournisseur: le Brésil. Par conséquent, les prix des commodités montent depuis des semaines. Il en découle que, malgré l'ascension attendue du dollar, résultat de la panique des investisseurs qui décident de tourner leurs investissements vers une économie, soit-disant, plus solide lors d’une crise, le real a une tendance de valorisation face à la devise américaine.

En dépit du scénario optimiste de l’agro industrie, les préjudices du conflit s’avèrent sévères au sein de l’économie elle-même. La montée du prix du baril de pétrole a levé les prix des livraisons de tout type de produit. Cela, allié à la susmentionnée demande croissante pour les commodities, a fait que l’inflation mondiale se lève à des niveaux très élevés dans un moment où l’inflation brésilienne se trouvait déjà tensionnée. 

D’ailleurs, la décision du Federal Reserve, la banque centrale américaine, au sujet de la montée des intérêts pourrait avoir un impact négatif pour l’économie du Brésil. Au cas où la décision prise est celle d’augmenter intensivement le plafond des intérêts (0,5 points sur les taux des intérêts), les investisseurs se tourneront vers les États-Unis où la récompense d’investissement sera plus grande. Par contre, cette option freinerait encore plus l’économie, de sorte que la décision penche plutôt pour une augmentation moins agressive de 0,25 points. Puisque les taux d'intérêts brésiliens s'élèvent depuis des mois, le pays peut rester attractif du point de vue de l’investissement, tant que la décision moins agressive sera prise.

En somme, les conséquences économiques de la guerre en Ukraine sur le Brésil, malgré d’importantes, seront moins graves que dans d’autres pays en raison de la montée des prix des commodities et de la fuite des investisseurs des marchés Russe et Asiatiques cherchant d’autres pays émergents pour investir. Toutefois, il faut pŕeciser: c’est n’est pas à dire que l’économie s'accroître, mais qu’elle chute moins qu’elle pourrait. 













 

Italie:

L'Histoire de la coopération entre les économies et la politique de l’Italie et de la Russie est de très longue durée et comporte des conséquences aussi dans la crise actuelle.

Déjà à partir des années soixante, l’Italie - un pays où le PCI, était le plus grand partie communiste de l’Europe occidentale - a commencé à signer le premier d’une longue liste d’accord commerciaux pour la fourniture de gaz et matières premières qui auraient conduit l’Italie à devenir, de plus en plus, une nation avec un important rôle de médiation entre les etats unies, un pays avec lequel il était alliée, et la Russie.

Ces types des relations - comme écrit Jason Horowitz, correspondant pour l’Italie du New York Times - ont continué jusqu'à aujourd'hui et sont augmentés dans les dernières années avec le progressive éloignement de l’Europe mis en œuvre par les Etats-unis de Donald Trump. Pour mieux comprendre la situation, c’est utile de savoir que la quantitée de gaz importé en Italie par la Russie a été de 33 milliards de mètres cubes seulement en 2019 et a constitué le 43% du gaz utilisé dans la péninsule en 2020

mais la liaison n'était pas seulement économique; pendant tout le période de la première république (1945-1992) les leader du Parti Communiste Italien (PCI), comme Palmiro Togliatti, même en condamnant durement les actions répressives du régime de Stalin, ils   étaient en contact avec le gouvernement Sovietique et souvent ils parlaient le Russe. 

Les contacts avec la Russie n'étaient pas une prérogative exclusive du PCI, en 1960 le Président de la République Giovanni Gronchi, du Parti chrétien-démocrate, a été le premier leader occidental à visiter Moscou après la fin de la guerre et après la chute de l’URSS, tous les president du conseil - de droit comme Berlusconi ou de gauche comme Prodi, Letta et Renzi - ont entraînées des bonnes relations avec la Russie.

si a ces éléments nous ajoutons qu’il y a même des grands intéressés des banques Italiennes en Russie et que le tourisme des riches Russes alimente l'économie du beau pays, on peut comprendre pourquoi la guerre en Ukraine, un pays ou entre autre choses passent les gaz.


 

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